Mine de La Croix de Paillères (Gard)
Cette mine est située sur les communes de Thoiras et Saint-Félix-de-Paillères à 15 km au sud-ouest d’Alès (Gard). Elle a été exploitée à l’époque romaine pour la galène argentifère.
En 1844, sont découvertes les premières minéralisations zincifères. Une concession est accordée en 1848 à la société de la Croix-de-Paillères. En 1870, la Société des la Vieille Montagne reprend les travaux qui seront menés de façon intermittente entre 1911 et 1971, date d’arrêt définitif de la mine.
Minéralogie : La gangue est une dolomie ferrifère. Les minéraux les plus fréquents sont la pyrite, la marcassite, la blende et la galène.
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Mine de Saint-Sébastien d’Aigrefeuille (Gard)
Cette mine est située à 10 km à l’ouest d’Alès (Gard). Ce gisement a été exploité à cile ouvert par la Société Minière et Métallurgique Penarroya de 1958 à 1963.
Le minerai sulfuré était disséminé dans le ciment siliceux d’un couche de poudingue quartzite de 2 à 6 mètres d’épaisseur. La minéralisation était constituée de galène argentifère, peu de blende, argents rouges, cuivre gris, pyrite, marcassite et barytine.
Vue de la carrière depuis l’emplacement de l’ancienne laverie en 1972. © PCG
Mine du Soulier à Alès (Gard)
La mine de pyrite zincifère du Soulier est située sur la commune de Saint-Martin de Valgalgues, au Nord d’Alès (Gard).
La mine a été exploitée de 1922 à 1962 par la société Péchiney essentiellement pour la pyrite destinée à la fabrication d’acide sulfurique et avec la blende comme sous-produit.
La production de cette mine est estimée à 3 millions de tonnes de pyrite, 3800 t de zinc et 400 t de plomb.
Le chevalement du puits d’extraction de la mine du Soulier en 1970. © PCG
Mine de Landas (Gard)
Le gîte de Landas est situé sur les communes de Rousson et de Saint-Julien les Rosiers, à 10 km au nord-est d’Alès (Gard).
Ce gisement de plomb zinc, a fait l’objet de travaux miniers souterrains de recherche entrepris par la Société Minière et Métallurgique Penarroya entre 1967 et 1975.
La minéralisation était composée de blende et de galène associées à la barytine et la fluorine.
Le carreau du puits de recherche de Landas avec son treuil d’extraction en 1972. © PCG
Mine de Puy-les-Vignes (Haute-Vienne)
La mine de tungstène de Puy-les-Vignes est située sur la commune de Saint-Léonard de Noblat (Haute-Vienne).
Le gisement est connu depuis le XVIIIe siècle. Une première concession fut accordée en 1863 mais l’exploitation industrielle ne débuta qu’en 1905 pour se terminer en 1957, avec une interruption de 1920 à 1938.
La minéralisation à tungstène est essentiellement composée de wolframite (variété ferbérite) et de scheelite, accompagnée de reinite, mispickel, pyrite, bismuth natif et chalcopyrite.
Vue d’ensemble de la mine de Puy-les-Vignes en 1988. © PCG
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Mine de Montbelleux (Ille-et-Vilaine)
La mine de tungstène et étain de Montbelleux est située sur la commune de Luitré ptrès de Fougères (Ille-et-Vilaine).
La découverte du gîte date de 1846. Une concession a été accordée en 1905. L’exploitation a connu plusieurs périodes d’activité : 1907 à 1918, 1942 à 1944, 1954 à 1957 et 1977 à 1983, période à laquelle ont été construites les installations encore en place aujourd’hui.
La minéralisation principale est constituée de wolframite et de cassitérite, accompagnées de molybdénite, pyrite, blende, chalcopyrite, fluorine et topaze.
Vue d’ensemble de la mine de Montbelleux en 2011. © PCG
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Mine de Peyrebrune (Tarn)
La mine de Peyrebrune est située à 6 km de Réalmont (Tarn).
Les filons du secteur furent exploités depuis l’Antiquité. La mine actuelle a été exploitée dans un premier temps et par intermittence de 1882 à 1955, puis de 1956 à 1973, sans interruption par la société Penarroya.
La production totale de la mine fut de 64 000 t de plomb, 36 000 t de zinc et 150 t d’argent.
La minéralisation est principalement composée de blende et de galène, dans une gangue quartzeuse et fluorée accompagnée d’une grande variété de minéraux : barytine, sidérose, chalcopyrite, pyrite, marcassite, pyrrhotite, mispickel, bournonite, stibine…
Le chevalement du puits de la mine de Peyrebrune en 1974. © PCG
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Mine de Largentière (Ardèche)
La mine de Largentière est située sur la commune du même nom en Ardèche.
Ce district a été exploité pour l’argent depuis l’Antiquité, puis au Moyen-Age et de 1856 à 1885. Le gisement fut ensuite exploré par la société Penarroya entre 1952 et 1961. La mise en exploitation et la construction des infrastructures encore visibles aujourd’hui date de 1964. La mine a fermé en 1981.
La production globale de la mine est estimée à 356 000 t de plomb, 69 000 t de zinc et 710 t d’argent.
La minéralisation principale est constituée de galène et de blende, dans une gangue de calcite et gypse avec localement quartz et barytine. Les minéraux accessoires sont la pyrite, la chalcopyrite, la bournonite, et la freibergite.
La tour d’extraction de la mine de Largentière en 2011. © PCG
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