Houillères de Blanzy à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire)
La découverte des gisements de la région de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) date du XVIe siècle, mais connurent un réel essor à partir du début du XIXe avec l’ouverture du canal du Centre reliant la Saône à la Loire. Au moment de la nationalisation les houillères de Blanzy regroupaient les trois secteurs miniers de la Machine près de Decize (Nièvre), appartenant à la famille Schneider, d’Epinac exploité par la Société Houillère et Chemin de fer d’Epinac et de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) de la Compagnie des mines de Blanzy. Après l’arrêt de la mine de Veuvrotte à Epinac en 1966, de la mine de La Machine en 1974 et la concentration des multiples sièges d’extraction du gisement de Blanzy, seuls subsistaient deux sièges d’extraction : le siège Darcy à Montceau-les-Mines et le siège de Rozelay, sur la commune de Ciry-le-Noble.
Le gisement comporte sept couches situées entre 150 et 700 mètres de profondeur et peu inclinées. Leur puissance varie de quelques mètres à plus de vingt mètres. La mécanisation de l’extraction et l’équipement des tailles en soutènement marchant étaient particulièrement développés. En 1985 le siège de Rozelay était arrêté tandis que le siège Darcy poursuivit son activité jusqu’en 1992. L’extraction des couches superficielles par de vastes mines à ciel ouvert était déjà très ancienne, elle connut une relance à partir de 1974 et s’est poursuivie jusqu’à la fermeture en 2000. La production totale des bassins de Blanzy et de la Nièvre, depuis leur origine est estimée à 307 millions de tonnes.
Les différents puits du bassin de Blanzy dans les années 1980 : siège Darcy, siège de Rozelay, puits Essertot, puits Barrat, lavoir des Chavannes et centrale Lucy. Photos de Pierre-Christian Guiollard, 1991. (reproduction interdite sans autorisation de l’auteur
Puits Darcy, le carreau – photos de Pierre-Christian Guiollard, 1991. (reproduction interdite sans autorisation de l’auteur)
Puits Darcy, travaux du fond, 7ème couche, taille Gérard (plateau rabot), photos de Pierre-Christian Guiollard, 1991. (reproduction interdite sans autorisation de l’auteur)